Dès qu’un nouveau projet se profile, il me faut un carnet ! Mais attention, pas n’importe lequel. Un carnet assez inspirant pour avoir envie de noircir ses pages… Cela peut sembler superficiel, mais j’ai remarqué qu’un carnet lambda avait plus de chances de rester au fond de mes tiroirs que ceux qui font un effort de présentation.
Regardez ce carnet, acheté il y a des mois et des mois chez Monoprix. Il n’est pas très attrayant… J’avais d’ailleurs oublié son existence, jusqu’à ce que je retombe dessus par hasard. Et avouez qu’un carnet qui stagne dans un coin, qu’on n’utilise pas, ça ne sert strictement à rien…
Non, vraiment, ce carnet, il ne m’envoie pas du rêve ! Mais je l’avais acheté en connaissance de cause : mon idée était de refaire un article « relooking de carnet moche » à la première occasion. Occasion qui s’est présentée ce week-end, alors que je commençais à lire « J’ose créer » de Marie Boudon. J’avais à peine terminé mon petit déjeuner qu’il me fallait, là tout de suite maintenant, un carnet. Et une envie de carnet, ça ne prévient pas. Alors, j’ai sorti mon carnet moche de sa retraite forcée ; puis j’ai identifié le matériel nécessaire, notamment pour changer cette vilaine couverture. J’avais tout sous la main !
Il y a quelques semaines, j’ai reçu un dossier de presse. Jusque là, rien d’exceptionnel. Mais celui-ci était présenté avec une jolie couverture à motif « urban jungle ». Je l’avais mis de côté dans l’espoir d’en faire quelque chose, et le moment était venu ! Il aurait quand même été dommage de jeter à la poubelle un si bel imprimé, d’autant que le papier, cartonné, est épais juste ce qu’il faut. Et puis, le format était un double A4 horizontal, ce qui s’est révélé parfait pour mon relooking de carnet.
Comme je me doute que vous n’avez pas forcément sous la main ce même papier, d’autres feraient tout aussi bien l’affaire : couvertures de journaux, magazines et autres catalogues, belles enveloppes, emballages… Il est également envisageable, sur deux feuilles épaisses A4, de réaliser un collage de divers papiers, esprit moodboard, et de les fixer au vernis colle. L’important, c’est la récup’ : c’est bon pour la planète et ça ne coûte rien 🙂
Matériel :
- un carnet à spirales (ici, 11 x 17 cm)
- du papier récup cartonné (ou suffisamment épais pour avoir de la tenue)
- un crayon de papier
- une règle
- un plioir (pas indispensable mais utile pour une finition propre)
- un scalpel de précision ou cutter
- une perforatrice
- un tube de colle (et du scotch double face si vous avez)
Réalisation du relooking du carnet à spirales :
En veillant à ne pas abimer la spirale, j’ai d’abord retiré les deux pages de la couverture cartonnée du carnet.
J’ai choisi de faire une couverture plus grande que les feuilles du carnet. En plus de les protéger, ça m’évitait de recouper plus que nécessaire mon papier cartonné à motif… J’ai donc 0,5cm de plus en haut et en bas, et sur les côtés. Néanmoins, comme les trous pour la spirale sont placés au bord, ça donnera 1cm de plus au niveau de l’ouverture. Comme ma couverture de base fait 11cm de large, je reporte deux fois 12 cm sur le verso de mon papier à motif, et je trace à la règle les deux traits. L’un servira plus que l’autre, car on s’en servira pour couper au scalpel. L’autre est juste le niveau de la pliure.
A l’aide du plioir, j’ai plié mon papier en deux, soigneusement. Il n’y a pas à dire, avec cet outil indispensable à l’origami, c’est net !
Avec de la colle, j’ai bien encollé les deux faces « envers » du papier (donc l’intérieur, le verso). Avec le recul, j’aurais du renforcer avec du scotch double face sur les bords, pour avoir quelque chose d’encore plus propres.
J’ai repris une des couvertures moches d’origine, pour noter les emplacements des spirales sur ma nouvelle couverture, en m’assurant que c’était bien centré en hauteur (à 0,5cm du haut et du bas, donc). Et hop, un coup de perforatrice !
J’ai ensuite procédé de même avec la deuxième couverture.
Et voilà ! Deux belles couvertures à l’imprimé jungle, recto verso, solides et pratiques, qu’il ne reste plus qu’à replacer délicatement sur la spirale.
J’ai achevé mon projet en collant une étiquette Sostrene Grene en bas, autant pour marquer le sens du carnet que masquer une inscription qui se baladait sur le papier.
Alors, il vous plaît mon nouveau carnet ?
Ne reste plus qu’à l’inaugurer… Bientôt !
Ne manquez pas mon prochain article.
Pour cela, rien de plus simple, inscrivez-vous à la newsletter.
C'est gratuit et garanti sans spam !
J’aime beaucoup et j’adore l’idée de personnalisé les cahiers.
J’aurai pas pensé en effet à personnaliser les cahiers à spirales, mais ton tuto est simple du coup ca me donne envie d’essayer!