J’ai cousu ma première blouse Aime comme Mistinguette au tout début de l’automne. C’est un patron proposé par Aime comme Marie, qui associe un top ultra basique à des volants aux épaules. L’association, toute en contraste, fonctionne à merveille. D’ailleurs, je viens d’en coudre une seconde, qui me plaît encore plus, malgré quelques désagréments. Retour d’expérience.
Un coton blanc pour une première Aime comme Mistinguette
Avant de vous donner mon avis sur ce patron de couture, je vous présente, pour une fois, d’abord mes réalisations. La première, cousue début octobre, a été faite avec un tissu coton blanc. Je ne saurais dire exactement son nom, mais il est texturé de fines rayures et est assez doux dans sa matière. Je l’avais acheté dans la boutique Toto d’Asnières, malheureusement fermée depuis.
Contrairement au modèle d’origine, j’ai choisi de doubler le volant, ce qui me semblait avoir plus de tenue. Et surtout, une finition plus propre. Et puis, j’ai oublié de mettre 3 cm de marge en bas pour l’ourlet, je n’ai mis qu’un cm. Heureusement, avec mon mètre cinquante-huit, ça n’est pas problématique, le top n’est pas trop court…
Du crêpe bleu nuit pour la seconde
Comme ma première Aime comme Mistinguette est assez rigide et se froisse vite (le coton est léger mais a quand même de la tenue), j’ai opté pour un crêpe satin bleu marine de chez Buttinette. Ce n’est jamais évident d’acheter son tissu sur internet, mais vu son prix (5.95€/m) et la quantité nécessaire (1.40m), je ne prenais pas trop de risques (total: 8.33 €). En fait, j’ai carrément bien fait, parce que le tissu est super beau, lumineux et confortable. J’en recommanderai sans doute, dans d’autres coloris !
Si j’ai encore doublé les volants d’épaules, je n’ai cette fois pas oublié de mettre 3 cm pour la marge de couture du bas. Au final, la blouse est vraiment très agréable à porter ! Et ne se froisse pas le moins du monde…
Mon avis sur le patron
Si je suis très satisfaite de ces deux blouses, et tout particulièrement la seconde que je m’attends à porter très souvent, je reste mitigée sur le patron en lui-même.
J’ai cousu deux fois cette blouse Aime comme Mistinguette, ainsi qu’un pantalon Aime comme Macadam pour mon mari. Et pour ces deux modèles de Aime comme Marie, ce sont les mêmes détails qui m’agacent. Déjà, les marges de couture non inclues, c’est une vraie galère. D’une part, ça me fait perdre du temps à reporter le patron puis ses marges. Et d’autre part, cette étape supplémentaire fait toujours perdre en précision…
Ensuite, le livret… Franchement, c’est le point faible de cette marque. Les indications sont parfois très obscures et les illustrations peu compréhensibles pour certains points techniques. J’ai eu beaucoup plus de plaisir à suivre les modèles plus complexes mais mieux expliqués, de Deer and Doe ou Joli Lab, par exemple. C’est dommage, parce que Aime comme Marie a des modèles sympas, de bons basiques intemporels et bien coupés visiblement. Mais personnellement, je n’aime pas me prendre la tête à ce point sur un projet : la couture, c’est un loisir !
Pas sûre donc qu’il y ait une troisième Aime comme Mistinguette. Mais après tout, ce ne sont pas les modèles de blouses à froufrous qui manquent, en ce moment !
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