Longtemps tombé aux oubliettes, le sac banane a fait un retour fracassant ces dernières années ! Loin de son image démodée, ce surprenant accessoire a su se réinventer avec audace : matières nobles, motifs affirmés, et un port en bandoulière qui change tout… Comment un sac autrefois réservé aux randonneurs s’est-il transformé en valeur sûre tendance ? Retour sur l’histoire étonnante du sac banane !
Mais d’où vient le sac banane ?
Que le nom « sac banane » évoque de façon très nette le fruit dont cet accessoire de mode copie la forme, c’est assez évident. Mais savez-vous que c’est, à priori, à une Australienne, Melba Stone, qu’on doit ce terme, au début des années 60 ? Pourtant, un flou subsiste : légende urbaine ou vraie créatrice ? On ne le saura peut-être jamais, les informations à ce sujet manquent fortement ! Toujours est-il qu’à cette époque, le sac banane (ou fanny pack) émerge, et trouve son public parmi les randonneurs et autres amateurs de sport en plein air. Sa praticité est indéniable : elle permet de transporter son attirail indispensable, sans encombrer les épaules.
Mais si le nom trouve sa source dans les sixties, c’est cependant dès l’Antiquité qu’on situe le concept de « sac de taille », qui permettait à nos ancêtres les Romains de se balader avec leurs objets essentiels. On était peut-être loin du téléphone portable et du trousseau de clefs, on notera tout de même que l’idée a su traverser les époques…
Les années 80 : le sac banane à son apogée !
C’est la période phare de ce sac iconique. D’abord porté par des marques de sport, il accompagne dans un premier temps les amateurs de jogging et de fitness. Vous avez l’image de Véronique et Davina en tête ? Parfait ! Il n’a pas fallu attendre longtemps avant que la pop culture ne l’adopte à son tour, grâce aux célébrités qui l’arboraient fièrement. On le connaissait pratique, on l’adore désormais branché ! Et c’est là toute la magie d’un phénomène de mode : ça brille très vite, très haut. La banane était une véritable star des eighties ! Malheureusement, son déclin a été tout aussi rapide… Car après cette glorieuse époque, elle est devenue ringarde, has been, kitsch. Quel monde cruel !
Le retour en grâce
Tout le monde le sait : la mode est un éternel recommencement. Et même le sac banane, qu’on croyait mort et enterré, a su renaitre de ses cendres. Qui l’eut crû ? Pour cela, il a du se réinventer, profitant notamment de l’engouement pour tout ce qui est rétro…
Et ce sont les créateurs de mode, les marques de luxe et les designers de streetwear, qui, logiquement, lui ont redonné ses lettres de noblesse, vers la fin des années 2010. La banane se fait alors chic, défile sur les podiums et surtout affiche une nouvelle manière d’être portée : en bandoulière ! Sacrée innovation ! Et ça change tout !
Sanglée frontalement, elle s’affirme, tout en prenant ses distances avec sa version à la taille, tombée en désuétude. Désormais, la banane, ça s’ose ! Polyvalente et stylée, elle offre une allure moderne, tout en conservant son côté pratique et fonctionnel.
La banane cousue main
La communauté « couture » s’est évidemment emparée de la tendance, pour créer une multitude de sacs bananes tous plus originaux les uns que les autres. Les patrons se multiplient, les inspirations fleurissent sur les réseaux, et même moi, j’ai succombé ! Dubitative au début, j’ai cousu ma version en simili cuir doré, et cela a été un franc succès à bien des égards ! Comme quoi, tout arrive…
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Matières nobles et motifs assumés
Le sac banane se décline en bien des modèles, que ce soit pour les matières premières, mais aussi les modèles (une seule poche zippée, deux ou plus) et bien sûr les imprimés et couleurs…
En cuir, le sac banane, ça reste un classique. Indémodable, solide, il peut même s’adapter aux démarches durables avec des éco-cuirs ou des cuirs vegans. En velours côtelé, c’est aussi une valeur sûre, surtout pour la saison automne-hiver. Côté couleurs, rouille, corail, nude, ça envoie du rêve. Ou alors vert bouteille, vert d’eau, canard… Quant aux motifs, soyons fous, et jouons à fond la carte de l’originalité : grosses fleurs, tâches léopard, ou encore wax, on ne se refuse rien…
Finalement, qu’importe la couleur, la matière ou l’imprimé, pourvu qu’il y ait de la joie ! N’oubliez pas, la banane, ça s’assume à 100% !
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