En 2020, j’ai cousu des tas de masques en tissu, pour parer tant bien que mal au vilain Covid à une époque où les masques FFP2 ou chirurgicaux étaient aux abonnés absents. Depuis qu’ils prennent la poussière, pas question de les mettre à la poubelle. Vous imaginez les mètres de tissus que ça représente ?
Moi, je le visualise très bien, et j’en ai des palpitations rien qu’à imaginer que ces précieuses ressources finiront à la benne. Il faut préciser également que pour coudre tous ces masques anti-coronavirus, j’ai du piocher dans mes stocks, sacrifiant certains beaux coupons, à un moment où, confinés, on n’avait pas accès aux magasins et merceries. J’en ai aussi rachetés pas mal dès que ça a été possible (une bonne excuse pour accumuler toujours plus de tissu, ooops), ce qui représente une petite somme, ces histoires-là. Bref, ça fait plus de deux ans que mes masques en tissu s’ennuient dans un coin, au grand désespoir de mon mari qui a souhaité plus d’une fois que je les bazarde (no way !).
Inlassablement, j’ai répété que j’en ferai quelque chose. Ben quoi ? Ça peut servir (private joke familiale, comprendra qui voudra). Restait à savoir quoi.
S’initier au patchwork
Je ne sais plus trop quand, ni où, ni qui, mais toujours est-il que l’idée de tester le patchwork est arrivée récemment. Je dois reconnaître que ça faisait un moment que ça ne m’avait pas pris, de découvrir une nouvelle technique créative. Ça me manquait ! J’ai emprunté deux ouvrages à la bibliothèque, que j’ai très rapidement parcourus avant d’aller sacrifier mes chers masques en tissu !
Mais d’abord, j’ai sorti une plaque de plastique souple 455 g/m² et je l’ai découpée à la Cricut pour en faire un gabarit de patchwork. Un carré avec les marges de couture pour détailler ensuite tous mes carrés de patchwork… (J’ai aussi fait un hexagone, au cas où le patchwork me plairait et que j’aurais envie de faire un truc plus poussé. Toujours être prévoyante et rentabiliser la sortie de la volumineuse machine de découpe !).
Et donc, j’ai coupé mes masques en tissu. D’abord au ras des coutures latérales avec les élastiques. Puis au niveau des ourlets du haut et du bas, en veillant à conserver le maximum de tissu. Un coup de fer à repasser, et me voilà avec des chutes de format tout à fait acceptable pour faire du patchwork.
J’ai commencé avec un petit gabarit de 5 cm (marges incluses), ce qui faisait un ouvrage assez petit au final, mais parfait pour appréhender les choses. Pas sûre d’avoir tout fait dans les règles de l’art, mais c’est franchement le cadet de mes soucis dans cette initiation !
Une pochette pour aller plus loin
Mon premier test s’étant avéré concluant, j’ai poursuivi avec un second gabarit de 6,5 cm, défini pour optimiser la découpe de mes masques.
J’ai plié mon ouvrage en deux, ajouté deux rectangles de doublure bleue et un zip. Et hop, roulez jeunesse !
La pose de mon zip est légèrement foireuse, mais pas grave, parce que j’adore cette pochette. Elle raconte tellement d’histoires ! La pandémie, certes, mais aussi l’origine de chaque pièce de tissu. J’étais ainsi tellement heureuse de pouvoir réutiliser un coupon rapporté du Japon par ma soeur (le poisson) ou le tissu fleuri jaune fluo, que j’adorais et que j’ai complètement sacrifié pour coudre des masques.
Ce premier rendez-vous avec le patchwork me donne envie de réitérer sur des petits projets (il me reste des masques !), et si possible avec d’autres formes de gabarit. Affaire à suivre !
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